Un bal ? Bon... ça date de longtemps l'époque où il allait à des bals, le Bi Yong.

Il était encore tôt le matin lorsque ce-dernier avait entendu un bruit venant du couloir. Feignant dormir, comme à son habitude, étendu à plat ventre sur son lit dans son dortoir où il était seul - ayant la chance de ne pas avoir de colocataire - il avait tourné la tête vers la porte pour voir une enveloppe se glisser sous le panneau de bois. Bien au chaud sous les couvertures, il hésita un moment avant de se lever - trainant la couette sur ses épaules - et aller chercher la lettre. Ah ? Il avait donc une cavalière officielle sans même qu'il sache qui s'était ? Bof... au final, que ce soit quelqu'un qu'il connaisse ou non... Qu'est-ce que ça changeait au final. Il ne connaissait déjà pas beaucoup de gens ici alors bon... Et puis, il pourrait aussi très bien ne même pas se présenter. Les bals... ce n'était pas ce qui l'enchantait le plus. Mais... Pour paraître humain et non paraître avec ce coeur de glace, mieux valait participer à la vie étudiante et donc, mieux valait qu'il se rende au bal... Après tout… peut-être que la jeune fille sera mignonne et gentille. Tentons de faire bonne impression.

Bi Yong avait donc faire un petit détour dans l’après chez sa famille adoptive qui avait tout plein de vieille chose afin d’aller fouiller dans les boîtes souvenir et voir s’il ne pouvait pas se dénicher un masque. À vrai dire, il y en avait plusieurs… Pratique d’être l’enfant adoptif d’un couple de vieux choux vieux comme la terre qui ont passé l’époque Baroque en Europe. Ainsi, il hésita entre un masque noir, bien simple, ou encore pour un masque comme les fous du roi portaient à l’époque. Finalement, ce fut ce-dernier masque, de couleurs rouge, noir, beige et doré, qu’il décida d’emmener avec lui.
Besogne fait… Il trouva l’après-midi sacrément longue puisqu’il restait tout de même quelques heures avant que le bal ne commence…

18h45 ; Le bal n’allait pas tarder à ouvrir les portes. Bi Yong était toujours dans sa chambre à ce moment là. Sorti d’une interminable douche, il prenait son temps à se préparer, non pressé… Au pire, elle peut attendre un peu sa partenaire. Il avait donc revêtit un complet noir et des gants agencés de la même couleur, donnant l’allure d’un gentleman malgré son regard que certains disaient de tueur, et épingla un petit morceau de tissu noir portant l’inscription de son nombre, le n°6943, en lettre rouge. Jetant un coup d’œil sur le masque déposé sur sont lit, il poussa un soupir puis se décida à aller le chercher, le mettre sur ses traits, cachant ainsi son regard si facile à reconnaître, et sorti de sa chambre.

18h56 ; Après avoir pris plusieurs détour dans les couloirs, il se rendit finalement au grand Hall ou tout se déroulait. Il entendit d’une oreille sourde le discours du Directeur pour l’événement. Ainsi, silencieusement, il s’infiltra dans la salle où il devait chercher sa compagne pour la soirée. Subtilement, il regardait chaque numéro des gentes dames qui passaient près de lui, avec leur si bon parfum, sans même trouver le sien. Ayant trop de numéros à regarder autour, il alla se poster dans un coin de la salle où, de là, il pouvait tout voir. Avec le regard aiguisé des vampires, c’était plus facile pour lui de voir les numéros, même ceux qui étaient loin dans la salle.

Plusieurs minutes passèrent avant que le regard de Bi Yong ne se fixe sur quelque chose en particulier. Alors qu’il n’avait pas bougé depuis plusieurs minutes, on le vit soudainement s’infiltrer à nouveau dans les étudiants jusqu’à ce qu’il s’arrête derrière une jeune demoiselle, un sourire étirant ses lèvres.

BiYong – Ma très chère 7804, m’accorderiez-vous cette danse ? murmura-t-il donc de sa voix profonde à l’oreille de la jeune masqué face en avant de lui.

Soudainement, le doux parfum de la jeune femme atteint le subconscient du vampire qui fut parcouru d’un frisson. Cette odeur… Elle lui disait quelque chose… Il pourrait la reconnaître parmi milles… Mais avec toutes les odeurs qu’il y avait autour de Bi Yong… il avait de la difficulté à donner une image à cette odeur…

Yun Ha soupirait doucement pendant son sommeil encore quelques mots incompréhensible ressemblant fortement a une mélodie,celle qui chantait à chaque fois dans sa tête lorsqu'elle voyait Luke avec une autre lorsque sa colocataire Masami se jetta sur elle comme un lion se jette sur sa proie.

La brunette regarda Masami enfin ce qu'elle avait dans les mains après s'être rendu compte qu'elle ne la laisserait pas tant qu'elle lui offrait son attention.Dans les mains de la blondinette (=Masami) se trouvait deux lettres,blanches sur lesquelles on y avait déposé un numéro différent.Aussitôt Yun Ha paniqua,elle reconnu son numéro et vola des mains de son amie,sa lettre.

La danseuse se releva vite,prit les mains de son amie et commença a sautiller sur son lit avec elle,tellement elle était contente.Elle saurait enfin si elle allait a ce bal accompagnée par son vampire préféré (tu l'est aussi bibi mais dans le futur xD).Soudainement elle s'arrêta de sauter et lâcha prit son courage a deux mains pour ouvrir la lettre.Lorsqu'elle finit de lire,son visage devint neutre.Qui pouvait bien être le numéro 6943 ? Quelles grandes robes ?

Vous savez ce qui dérangeait le plus Bi Yong dans cette soirée ? C’était d’être confronté à toutes ces odeurs exquises qui se pavanaient autour de lui. Il avait toujours détesté son poste de leader du Dortoir C car il trouvait souvent difficile d’être près de ces humains dégageant toutes sortes d’odeurs. Et cette fois… être entouré d’autant de gens à la fois, dont beaucoup étaient humains, c’était doublement plus dur. Peut-être s’habituerait-il au courant de la soirée, du moins il l’espérait, sinon il se devrait absolument d’emmener sa compagne dans un endroit plus intime, sans aucunes idées déplacées, mais tout simplement pour pouvoir jouir un peu de la soirée normalement lui aussi.

À voire toutes les robes autour de lui, qu’elles soient longues et flottantes ou courtes et moulantes, quelle fût tout de même la surprise du vampire lorsqu’il vit sa cavalière vêtu d’un complet semblable au siens, taillé fémininement, tout de même – ce qui en faisait la différence. N’empêche, cela avait amusé le brunet puisqu’il se disait que, sous le masque, il avait sûrement une belle jeune femme extravagante qui aimait bien sortir du lot. Et les personnes différentes, Bi Yong avait toujours aimé ça. Il avait vu tellement de gens depuis qu’il était né – non seulement de sa vie de vampire mais aussi de sa vie d’humain – qu’il aimait en rencontrer des nouveaux, de style différent, qui ferait quelque chose de changeant, pour une fois. Juste à voir ce smoking noir et serré – qui moulait généreusement et à perfection le corps de la jeune femme sous ses vêtements – il prévoyait déjà une soirée fortement audacieuse… Une soirée loin d’être banale s’annonçait.

Ainsi, il s’était rapproché de la jeune femme vêtu différemment des autres, lui susurrant sa douce invitation à une danse à l’oreille de cette voix chaude et profonde. Peu de gens avaient la voix aussi profonde que celle de Bi Yong alors il savait très bien qu’il était fort possible que ce serait un attrait chez lui qui le trahirait dans sa mascarade, si l’on exclut bien évidement la forme de ses lèvres qui, elles, n’étaient pas cachées par le masque qu’il portait. N’empêche, la demoiselle ne sembla pas réagir au ton de voix qui l’avait interpellé mais avait plutôt accepté volontiers l’invitation de son cavalier, lui offrant à la fois un merveilleux sourire ainsi que sa main. Bi Yong prit donc délicatement cette main entre ses longs doigts fins, l’attirant ainsi donc avec lui jusqu’à la piste de danse. Ayant longtemps participé à des bals lors de ses anciennes années vécu, il connaissait très bien les traditions de ces événements. La musique retentissant entre les murs se faisant plus douce, il posa une main juste sous le bras de sa compagne, légèrement vers son dos, se rapprocha un peu plus d’elle et plongea son regard noir au plus profond de ses prunelles. Il attendit un instant et commença quelques pas de valse lente qu’il avait autrefois si souvent dansé avec les jeunes demoiselles de la cours d’Angleterre et de France, la faisant donc ainsi tournoyer de façon à ce qu’elle ait l’air si légère, comme si elle volait. Pendant un moment, il resta muet, ne faisant qu’observer sans broncher le profond de ses iris envoutants, puis il se dit qu’il ne découvrira pas ainsi qui se trouvait sous ce masque. Il prit donc l’initiative d’ouvrir la conversation, sans même cesser de tournoyer lentement mais habilement avec la jeune femme au milieu de la piste de danse… Ce qui était rare de sa part, lui qui ne parlait que si peu.

Bi Yong – Alors, ma chère demoiselle… comment pourrais-je bien mettre le doigt sur qui se cache derrière ce magnifique masque ? Ça ne doit pas être n’importe qui pour que cette jolie créature ait l’audace de porter un smoking comme les gentlemans au milieu de toutes ces robes. Mais cette audace… j’ai toujours bien aimé…

Continuant de mener la danse habilement, Bi Yong attendit la réponse de sa vis-à-vis sans rien ajouter de plus. Puis, ce fut le moment où la musique cessa de se faire entendre entre les murs de festivités. Entendant à présent un rythme plus accéléré et voyant de plus en plus de couple s’engager sur la scène, le grand brun jeta un coup d’œil en direction du bar avant de reposer ses prunelles sur sa cavalière.

Bi Yong – Que diriez-vous que je vous offre un verre, très chère ?